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La SAAQ juge qu'il y a près de 800 autobus scolaires qui sont non conformes sur les routes du Québec.

800 autobus problématiques sur un total de 8000.

Les Autos

Près de 800 autobus sont visés par des contrôleurs routiers de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) en raison de la couleur de leur pare-chocs.

On retrouve environ 800 autobus qui sont alimentés au propane, et ce, parmi les 8000 véhicules scolaires qui sont utilisés au Québec. La Loi sur les transports du Québec exige que ces 800 autobus soient identifiés à l'aide d'un pare-chocs noir, or la majorité d'entre eux ont un pare-chocs vert.

La SAAQ tolérait jusqu'ici les autobus alimentés au propane qui sont dotés d'un pare-chocs noir, mais voilà que la Fédération des transporteurs par autobus a révélé avoir commencé à être inondée d'appels de ses membres.

Félix Guévin, qui est président du Groupe Guévin, un transporteur scolaire de Saint-Léonard-d’Aston, dans le Centre-du-Québec, a expliqué à Radio-Canada qu'une de ses conductrices qui conduisait un autobus avec un pare-chocs vert a été interceptée par la police, puis elle a dû être escortée jusqu'à un garage où le pare-chocs a dû être repeint en noir à l’aide une canette de peinture en aérosol: «Je croyais que c’était un poisson d’avril. »

Pour le moment, la compagnie de Félix Guévin s'est empressée de repeindre le plus rapidement possible les pare-chocs de 20 de ses 80 autobus alimentés au propane, mais l'entrepreneur sait que cette solution est temporaire: «Les risques sont immenses parce que si nos véhicules sont arrêtés comme ça tous les jours, on n’aura pas assez d’autobus pour fournir. Il faut, le plus vite possible, changer nos pare-chocs.»

De son côté, Luc Lafrance, président de la Fédération des transporteurs par autobus, n'a pas hésité à accuser les autorités de «prendre un peu les enfants en otage». Selon M. Lafrance, certains de ses membres ont déjà reçu des avis de non-conformité en raison de la couleur de leur pare-chocs, mais les policiers n'avaient jamais encore agi de la sorte en intervenant aussi activement: «Au rythme où c’est allé, je suis inquiet de savoir s’il y aura suffisamment d’autobus pour ramener les enfants à la maison en fin de journée s’ils ne sont pas capables d’utiliser leurs véhicules.»

Enfin, Félix Guévin a conclu en se questionnant sur la pertinence de cette mesure: «Je comprends les règlements de la SAAQ pour ce qui touche à la sécurité. Si une roue n’est pas réglementaire, s’il y a des soudures mal faites... je peux comprendre ça. Là, c’est vraiment la couleur d’un pare-chocs, donc, ça ne change en rien la sécurité du véhicule.»

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