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Cauchemar pour un couple qui a acheté une voiture sur Facebook Marketplace.

Ils ont les mains liées

Les Autos

Un couple de Montréal-Nord vit un cauchemar après avoir déboursé 8 500 $ pour une voiture usagée qu'ils ne sont pas autorisés à conduire, rapporte le Journal de Montréal

Le vendeur de la voiture sur Marketplace n'avait pas de papiers en ordre. Il est donc impossible pour eux d'avoir une immatriculation en bonne et due forme. 

« Ça fait trois ans qu’on mettait de l’argent de côté et toutes nos économies partent d’un coup. On pensait faire affaire avec des gens honnêtes, mais non », déplore Juan Carlos, en entrevue au Journal de Montréal. 

C'est durant le temps des Fêtes qu'ils ont vu un Dodge Caravan 2016 en vente sur le site Marketplate, la plateforme de petites annonces sur Facebook. 

Ils ont rapidement contacté le vendeur à Saint-Hubert, à qui ils ont remis un dépôt de 500 $ après avoir essayé le véhicule, afin de le réserver. 

Ils ont ensuite fait faire l'inspection mécanique par un garagiste afin de s'assurer que le véhicule était en bon état.

Néanmoins, ils n'ont jamais pu faire immatriculer leur véhicule. La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) leur a refusé une telle chose, quand ils y sont allés avec une procuration du vendeur. La société d'État a justifié cette décision en faisant savoir que le propriétaire du véhicule au dossier n'est pas le même que celui sur la procuration.  

Le couple a appris que le véhicule qu'il venait d'acheter est enregistré au nom de la Saskatchewan Government Insurance (SGI), qui équivaut à la SAAQ dans cette province des Prairies. 

« On a tenté à plusieurs reprises de parler avec le vendeur pour essayer de corriger la situation et nous faire rembourser, mais, un moment donné, il a cessé de nous répondre. On ne sait plus quoi faire », se désole Juan Carlos. 

« C’est certain qu’on regrette notre achat. Avec le recul, c’est sûr qu’on ferait les choses différemment, mais c’est la preuve qu’on ne peut pas faire confiance à tout le monde », ajoute-t-il. 

Et l'historique du véhicule est encore plus troublant, ayant été accidenté au moins 9 fois entre janvier 2018 et février 2021. Il avait été déclaré perte totale au dernier accident.

Contactée par le Journal de Montréal, la SGI a confirmé qu'elle n'était plus propriétaire du véhicule, qui a été acheté par un Québécois en mai dernier aux enchères pour 1 576 $.

« Il se peut que le nouveau propriétaire n’ait pas immatriculé le véhicule au Québec après l’avoir acheté, et c’est pourquoi il est toujours répertorié comme immatriculé à la SGI », a fait savoir un porte-parole de la SGI au quotidien montréalais. 

L'un des deux vendeurs, Charalambos Bitzanis, a affirmé que son frère Adam avait acheté le véhicule, mais que c'est lui-même qui avait effectué toutes les réparations. 

« J’ai passé toutes les inspections. [...] Je ne comprends pas pourquoi il faudrait qu’il mette le véhicule à son nom. On a acheté une auto à Ottawa l’été passé, je ne l’ai pas mise à mon nom et j’ai réussi à la vendre », a-t-il expliqué au quotidien montréalais. 

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